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Cest pas sorcier -FILIERES DE LA VIANDE. Watch on. durée : 00:25:59. Fred et Jamy nous donnent quelques précisions sur la viande que nous mangeons. Ils sont allés dans une ferme pour nous expliquer quelles races de bétail nous
Lachaine officielle de l'émission de France 3. C'est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science. Fred et Jamy nous offrent
Home/ Series / C'est pas sorcier / Aired Order / Season 2000 / Episode 6 Les filiÚres de la viande Fred et Jamy nous offrent un petit éclaircissement sur la viande que nous mangeons. Ils se sont rendus dans un élevage afin de nous expliquer quelles races de viande bovine nous consommons et de quelle maniÚre on les soigne et on les nourrit. Ils nous expliquent ensuite
Lachaine officielle de l'émission de France 3.C'est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science.Fred et Jamy nous offrent un petit éclairciss
Leslobbys de lâagriculture cellulaire tiennent beaucoup Ă ce quâon qualifie la « viande artificielle » de « viande ». Câest un choix marketing participant dâune guerre sĂ©mantique
Cest pas sorcier anime une mini série web pour sensibiliser les consommateurs aux signes officiels de qualité des viandes, en collaboration avec Qualitivi.com, le programme d'information en ligne spécialisé dans ces
Jevous donne un lien qui permet de savoir en fonction de votre consommation au niveau de la nourriture, des transports et de l'habitation, combien de planĂšte l. Le Cercle des Ombres: Vous souhaitez rĂ©agir Ă ce message ? CrĂ©ez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Le Cercle des Ombres -35% Le deal Ă ne pas rater : KRUPS Essential â
SCENARIOSDE RUPTURE (13/35) - La mesure est décidée à Bruxelles en 2035. La consommation de viande n'est plus possible au sein de l'UE. Le dossier défendu de longue date par des militants
MGJr. 0/5 0 avis VidĂ©o Hostalery, Isabelle. Metteur en scĂšne ou rĂ©alisateur Courant, FrĂ©dĂ©ric. PrĂ©sentateur Gourmaud, Jamy 1970-..... PrĂ©sentateur Quindou, Sabine. PrĂ©sentateur EditĂ© par France TĂ©lĂ©visions Distribution. [ "Le mĂ©tier du journaliste s'est considĂ©rablement transformĂ© et ses sources se sont multipliĂ©es. Aujourd'hui, il ne va plus uniquement chercher les informations sur le terrain ou dans les dĂ©pĂȘches des agences de presse. Il utilise aussi internet, notamment les blogs et les rĂ©seaux sociaux comme Twitter. Ces nouveaux outils accĂ©lĂšrent la circulation de l'information et font rĂ©guliĂšrement apparaĂźtre des buzz » sur le web, qui prennent une telle ampleur que les mĂ©dias dits classiques » finissent par les relayer. Les internautes jouent donc un nouveau rĂŽle dans ce marchĂ© de l'information c'est ce qu'on appelle le journalisme participatif », et certains mĂ©dias les comptent dĂ©sormais parmi leurs sources. Fred et Jamy rĂ©pondent Ă toutes les questions que soulĂšve ce nouveau monde de l'information !" RDM, le 31-07-2013 Voir la sĂ©rie c'est pas sorcier» Autres documents de la sĂ©rie c'est pas sorcier» Description Sujet Contient Oeuvre Lien permanent Nouvelle fenĂȘtre VĂ©rification des exemplaires disponibles ... Se procurer le document VĂ©rification des exemplaires disponibles ... Autre format Suggestions Du mĂȘme auteur C'est pas sorcier Voyage en 3D sur les tr... VidĂ©o Hostalery, Isabelle. Metteur en scĂšne ou rĂ©alisateur "Sabine et Jamy partent sur les traces du mythique Petit Prince de Saint- ExupĂ©ry qui dĂ©sormais poursuit ses aventures en 3D... L'Ă©mission nous plonge dans les coulisses de cette grande sĂ©rie de 26 dessins animĂ©s retraçant les pĂ©r... Voir la fiche auteur de Hostalery, Isabelle Voir la fiche auteur de Courant, FrĂ©dĂ©ric Voir la fiche auteur de Gourmaud, Jamy Voir la fiche auteur de Quindou, Sabine SĂ©riec'est pas sorcier C'est pas sorcier Le Cadre Noir les sorci... VidĂ©o Hostalery, Isabelle. Metteur en scĂšne ou rĂ©alisateur "Pour ce numĂ©ro de C'est pas sorcier, Sabine et Jamy nous font dĂ©couvrir l'une des plus grandes acadĂ©mies Ă©questres du monde le Cadre Noir de Saumur. Ici, les cavaliers, que l'on appelle les Ă©cuyers, appartiennent Ă l'Ă©lite il... Voir la fiche auteur de Hostalery, Isabelle Voir la fiche auteur de Courant, FrĂ©dĂ©ric Voir la fiche auteur de Quindou, Sabine Voir la fiche auteur de Gourmaud, Jamy SĂ©riec'est pas sorcier De la mĂȘme sĂ©rie C'est pas sorcier fonctionnement de l'organ... VidĂ©o Breton, Catherine. Metteur en scĂšne ou rĂ©alisateur 2005 Sang, Ă©nergie et santĂ© La circulation du sang / Alimentation et Ă©nergie / Les modifications du fonctionnement de l'organisme.Colaco Voir la fiche auteur de Breton, Catherine Voir la fiche auteur de Courant, FrĂ©dĂ©ric Voir la fiche auteur de Gourmaud, Jamy Voir la fiche auteur de Quindou, Sabine SĂ©riec'est pas sorcier C'est pas sorcier activitĂ© interne du globe... VidĂ©o ChayĂ©, Francois. Metteur en scĂšne ou rĂ©alisateur 2003 ThĂšmes abordĂ©s Le piton de la fournaise situĂ© Ă la RĂ©union et les volcans d'Italie pour expliquer le volcanisme Ă la surface de la planĂšte. Il permettent d'apprĂ©hender la diversitĂ© des Ă©ruptions volcaniques et la rĂ©partition des... Voir la fiche auteur de ChayĂ©, Francois Voir la fiche auteur de Courant, FrĂ©dĂ©ric Voir la fiche auteur de Gourmaud, Jamy Voir la fiche auteur de Quindou, Sabine SĂ©riec'est pas sorcier C'est pas sorcier fonctionnement de l'organ... VidĂ©o Breton, Catherine. Metteur en scĂšne ou rĂ©alisateur 2005 Approvisionner le corps en oxygĂšne Les besoins en dioxygĂšne de l'organisme / Le trajet de l'air dans le corps / Le renouvellement de l'air dans les poumons / Les Ă©changes gazeux au niveau des alvĂ©oles / Les troubles de l'activit... Voir la fiche auteur de Breton, Catherine Voir la fiche auteur de Courant, FrĂ©dĂ©ric Voir la fiche auteur de Gourmaud, Jamy Voir la fiche auteur de Quindou, Sabine SĂ©riec'est pas sorcier C'est pas sorcier l'espace VidĂ©o Chaudemanche, Franck. Metteur en scĂšne ou rĂ©alisateur 2002 Le systĂšme solaire Depuis l'observatoire du Pic du Midi, dans les pyrĂ©nĂ©es, Fred et Jamy font un tour d'horizon du systĂšme solaire. La lune Ă l'occasion de l'Ă©clipse du 11 aoĂ»t 1999, les sorciers nous Ă©clairent sur les origine... Voir la fiche auteur de Chaudemanche, Franck Voir la fiche auteur de Courant, FrĂ©dĂ©ric Voir la fiche auteur de Quindou, Sabine Voir la fiche auteur de Gourmaud, Jamy SĂ©riec'est pas sorcier C'est pas sorcier Les quatre saisons VidĂ©o Breton, Catherine. Metteur en scĂšne ou rĂ©alisateur 2006 Bonus 4 Ă©missions chapitrĂ©es, un quiz, une aide Ă la navigation, en faire plus carnet d'adresses la collection c'est pas sorcier.. Voir la fiche auteur de Breton, Catherine Voir la fiche auteur de Gourmaud, Jamy Voir la fiche auteur de Courant, FrĂ©dĂ©ric Voir la fiche auteur de Quindou, Sabine SĂ©riec'est pas sorcier Chargement des enrichissements...
Je n'ai pas appris grand chose sur les nanotechnologies en Ă©coutant RĂ©pliques, l'Ă©mission d'Alain Finkielkraut, qui leur Ă©tait consacrĂ©e samedi dernier. Par contre, il y a eu un moment dans la discussion entre Etienne Klein physicien fameux et Olivier Rey philosophe, collĂšgue de Finkielkraut Ă Polytechnique que j'ai trouvĂ© tout Ă fait intĂ©ressant. Il s'agissait des rapports que peuvent ou doivent ? entretenir science et dĂ©mocratie. Pour Olivier Rey, la technoscience promet en permanence un bouleversement du monde vis Ă vis duquel les citoyens n'auraient d'autre option que de s'adapter. Mais, remarque-t-il, nous sommes censĂ©s vivre dans une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique oĂč ce sont prĂ©cisĂ©ment les citoyens qui choisissent collectivement le monde dans lequel ils veulent vivre... Il y a manifestement un problĂšme. Pour que la dĂ©mocratie puisse vĂ©ritablement s'exercer il faut que les citoyens soient relativement compĂ©tents Ă propos des questions dont ils dĂ©battent. Et lĂ on se heurte avec la science moderne Ă un Ă©norme problĂšme c'est que la science moderne a un caractĂšre intrinsĂšquement Ă©sotĂ©rique. A partir du moment oĂč elle s'est constituĂ© en rĂ©pudiant le tĂ©moignage des sens, elle s'est constituĂ©e en connaissance Ă©sotĂ©rique qui l'exclut par principe du champ dĂ©mocratique. 1 Et Olivier Rey d'enchaĂźner sur une citation de Simone Weil De la science actuelle on ne peut rien vulgariser, si ce n'est que les rĂ©sultats, obligeant ainsi ceux que l'on a l'illusion d'instruire Ă croire sans savoir. Ainsi la science rĂ©introduit dans la sociĂ©tĂ© le rĂ©gime du "croire" qu'elle promettait d'Ă©radiquer. Etienne Klein, que Finkielkraut pousse Ă rĂ©agir, ne semble pas prendre tout Ă fait la mesure de l'argument ou alors il est trĂšs pacifiste et rĂ©pond sur le mode pĂ©dagogique qu'Olivier Rey vient prĂ©cisĂ©ment de disqualifier Je ne dirais pas que la science est Ă©sotĂ©rique, je dirais qu'elle parle une langue Ă©trangĂšre. La physique s'Ă©crit grĂące Ă des Ă©quations, grĂące Ă un formalisme qui n'est pas immĂ©diatement traduisible dans le langage ordinaire. Et pour qu'il y ait un dĂ©bat, il me semble indispensable que certaines notions soient acquises. 1 Olivier Rey reproche Ă Etienne Klein de vouloir tirer le grand public sur un terrain qui n'est pas le sien le grand public n'a sans doute pas envie d'apprendre la physique et la statistique avant de pouvoir s'exprimer, et on le comprend ! Il y a une dissymĂ©trie qui est quand mĂȘme trĂšs grande, parce qu'un scientifique qui ne connait rien Ă l'Ă©levage n'est pas obligĂ© de payer sa mĂ©connaissance par le fait de retrouver son jardin envahi de vache ou de moutons. En revanche, l'Ă©leveur qui ne connait rien aux nanotechnologies est menacĂ© de voir son existence menacĂ©e par leur dĂ©veloppement. .. Il va se voir contraint de pucer ses bĂȘtes pour assurer la traçabilitĂ© de la viande issue de son troupeau, traçabilitĂ© rendue nĂ©cessaire par les catastrophes industrielles qu'on connait. 1 Pour Olivier Rey, il faut donc imposer des limites au dĂ©veloppement techno-scientifique et une des profondes orniĂšres conceptuelles dans lesquelles se trouve la gauche aujourd'hui tient prĂ©cisĂ©ment Ă ce qu'elle rĂ©pugne Ă remettre en cause son alliance historique avec le dĂ©veloppement scientifique et technique. Y a-t-il un Ă©sotĂ©risme intrinsĂšque Ă la science ou Ă la "technoscience" chĂšre Ă Olivier Rey? Et quid, dans ce cas de la dĂ©mocratie dans un monde oĂč les enjeux techniques prennent de plus en plus de place ? D'abord, le couplage "technoscience" mĂ©riterait d'ĂȘtre questionnĂ© lui aussi y a-t-il communautĂ© de discours, de vision et d'intĂ©rĂȘts entre "technos" et "scientifiques" ? Entre chercheurs, ingĂ©nieurs, et fabricants de yaourts au bifidus ? Si on prend l'exemple citĂ© plus haut du berger et des puces, on voit bien comment un choix politique pourrait interdire le "puçage" des animaux d'Ă©levage, on voit moins en quoi la recherche scientifique est directement concernĂ©e... Sinon, si cette distinction science/technique est illusoire, qu'est-ce qu'il fallait interdire exactement Ă la "technoscience" dans son ensemble pour qu'on n'arrive pas Ă la possibilitĂ© du puçage ? L'invention de la puce Ă©lectronique autonome ? Celle des circuits intĂ©grĂ©s ? Celle de la radio ? Et, puisque les ondes radio font partie du monde, fallait-il empĂȘcher Maxwell de les dĂ©couvrir ? Interdire Ă Marconi de les utiliser ? EmpĂȘcher Johnny Halliday et Lady Gaga de nous casser les oreilles avec ? Et puis dans Ă©sotĂ©risme il y a l'idĂ©e d'une restriction volontaire, d'un accĂšs Ă la connaissance rĂ©servĂ© seulement Ă quelques uns, par l'effet d'un choix dĂ©libĂ©rĂ©. Le discours scientifique s'inscrit-il dans une telle dĂ©marche Ă©sotĂ©rique ? Je n'en ai pas l'impression. Si la physique moderne est difficile Ă apprĂ©hender, est-ce Ă cause d'un parti pris des physiciens actuels, qui choisiraient de rendre imbittables des choses toutes simples ? Il faudrait tout de mĂȘme ĂȘtre un complotiste trĂšs trĂšs convaincu pour rĂ©pondre oui... Et si la rĂ©ponse est non, une autre explication s'impose, hĂ©las c'est que le monde ou nous vivons - et que le physicien tente de dĂ©crire - semble bien avoir le mauvais goĂ»t d'ĂȘtre bizarre et compliquĂ©, et ce sans la moindre considĂ©ration ni pour le nĂ©cessaire dĂ©bat dĂ©mocratique, ni mĂȘme pour les valeurs de gauche, honte Ă lui ! Finalement, la science qui s'exprime dans une langue Ă©trangĂšre d'Etienne Klein reste peut-ĂȘtre l'optique la moins dĂ©raisonnable... Avec ce corollaire dĂ©plaisant que, pour participer au dĂ©bat, il va falloir au minimum dĂ©finir quelques Ă©lĂ©ments d'un vocabulaire commun. Les citoyens d'aujourd'hui n'ont peut-ĂȘtre aucune envie de se plonger dans la physique thĂ©orique... Mais aprĂšs tout, ceux d'hier n'Ă©taient pas non plus des fanas de droit constitutionnel. Et pourtant ils ont rĂ©ussi Ă absorber les notions de base de la dĂ©mocratie reprĂ©sentative et du scrutin uninominal Ă deux tours ! Des notions que Louis XVI et NapolĂ©on III considĂ©raient certainement comme absolument hors de portĂ©e de la populace... 1 RĂ©pliques 19-03-2011 - L'enjeu des nanotechnologies Voir aussi 125 - Hominescence
Dans le cadre de "Ăa ne mange pas de pain !", LâĂ©mission radiophonique de la Mission AgrobiosciencesSteak options Lâhomme, lâanimal et la viande en questions Sylvie Berthier En 2006, lâOcha, lâObservatoire des Habitudes Alimentaires, organisait, Ă Paris, un colloque sur le thĂšme Lâhomme, le mangeur, lâanimal ». Durant deux jours, diffĂ©rents spĂ©cialistes, des anthropologues, des biologistes, des historiens, ont dĂ©cortiquĂ© lâĂ©volution du lien intime qui sâest tissĂ© entre lâhomme et lâanimal, de la nuit des temps Ă nos jours. Comme le rappelait alors Jean-Pierre Poulain, le sociologue de lâalimentation qui Ă©tait directeur scientifique de ce colloque Les relations entre lâhomme et lâanimal se sont dramatisĂ©es avec les crises alimentaires qui se succĂšdent depuis 10 ans. Et leur impact est dâautant plus important quâelles sâinscrivent dans des transformations structurelles du rapport des hommes Ă la nature et des mangeurs modernes Ă leur alimentation. » Au cours de ce Colloque, GeneviĂšve Cazes-Valette Ă©tait intervenue pour prĂ©senter les rĂ©sultats de son Ă©tude sur les rapports hommes-animaux-viandes en France contemporaine. GeneviĂšve, vous ĂȘtes Docteur en anthropologie sociale et ethnologie, Professeur de Marketing Ă lâEcole SupĂ©rieure de Commerce de Toulouse. Et lâĂ©pouse dâun Ă©leveur, boucher halal... En quoi ce dernier statut a-t-il influencĂ© votre travail de recherche sur nos rapports Ă lâalimentation et Ă la viande plus particuliĂšrement ? GeneviĂšve Cazes-Valette. Clairement, en matiĂšre de recherche, je ne mâintĂ©resse quâĂ ce qui me permet de mĂ©langer vie privĂ©e et vie professionnelle. Je veux du plaisir dans ma vie professionnelle. En ce moment, je travaille sur les sportifs de haut niveau, parce que mon fils est rugbyman de haut niveau. On entend dire rĂ©guliĂšrement que nous serons bientĂŽt vĂ©gĂ©tariens, que ce soit pour des raisons environnementales, de production de protĂ©ines, de bien-ĂȘtre animal... Est-ce que les rĂ©sultats de votre Ă©tude confirment cette tendance ? Peut-ĂȘtre serons-nous vĂ©gĂ©tariens dans plusieurs siĂšcles, si la tendance se poursuit, mais certainement pas Ă court terme, en tout cas en France. Mes rĂ©sultats montrent que les Français adorent la viande. Ce sont des viandards ». Il nây a que trĂšs peu de vĂ©ritables vĂ©gĂ©tariens 1,2 Ă 1,3 %. Beaucoup de gens mâont dit quâils Ă©taient vĂ©gĂ©tariens alors que, en rĂ©alitĂ©, ils mangeaient du poisson sans le moindre scrupule, voire mĂȘme du jambon blanc ou du jambonneau. Pour eux, ce nâĂ©tait pas de la viande. Ăa mâĂ©tonnerait que cela Ă©volue beaucoup ou du moins trĂšs rapidement. Sauf interdiction. Mais, mĂȘme dans ce cas lĂ , il y aurait un important marchĂ© noir. Cependant, il y a une Ă©volution des reprĂ©sentations des animaux consommables, des espĂšces socialement mangeables, celles que vous dites ĂȘtre Ă la bonne distance. Comment Ă©voluent les reprĂ©sentations du mangeur contemporain ? Quelles sont les grandes tendances par rapport aux espĂšces disponibles sur le marchĂ© ? LâĂ©volution est conforme Ă ce quâont travaillĂ© les anthropologues depuis trĂšs longtemps. On ne consomme pas les animaux trĂšs Ă©loignĂ©s de nous donc trop bizarres, ni ceux qui sont trop proches. Vous ne mangeriez pas votre chien, en France, il nâa pas le statut dâanimal mangeable. Beaucoup de personnes considĂšrent dâailleurs que les animaux de compagnie font partie de la famille. Donc, lâĂ©volution principale, que lâon constate sur les 20-30 derniĂšres annĂ©es, concerne le cheval. Cette espĂšce nâest consommĂ©e que par seulement 35% des mĂ©nages français et de maniĂšre furtive. On ne prĂ©sente pas cette viande Ă des invitĂ©s, de peur de passer pour un sauvage. On la mange au sein de la cellule familiale. Dans une moindre mesure, le lapin change aussi de statut. Il subit un peu, Ă mon avis lâeffet Bugs Bunny et la mode des lapins nains. Les gens mangent moins facilement du lapin. Câest Ă©galement du Ă lâapparence de lâanimal entier dĂ©pecĂ©. PrĂ©sentĂ© en dĂ©coupe, il passerait plus facilement. Il semble quâon trouve de moins en moins dâanimaux entiers dans les linĂ©aires et de plus en plus en dĂ©coupe. Câest une tendance trĂšs claire qui a Ă©tĂ© identifiĂ©e par NoĂ«lie Vialles. Cette antropologue parle de zoophages pour ceux qui acceptent de se reprĂ©senter lâanimal quâils sont en train de manger et de sarcophages pour ceux qui prĂ©fĂšrent ne pas reconnaĂźtre lâanimal. Je pense que cette tendance sarcophage est liĂ©e Ă lâurbanisation, Ă lâĂ©loignement de lâĂ©levage et de lâacte de tuerie... Les gens prĂ©fĂšrent ne pas avoir une tĂȘte de veau qui les regarde avec reproche du fond du plat. Un steak de dinde ou du jambon, ça fait moins animal. Vous dites aussi que la viande peut ĂȘtre un marqueur social. On ne mangerait pas les mĂȘmes viandes dans les catĂ©gories aisĂ©es et dans celles moins favorisĂ©es. Autrefois, manger de la viande Ă©tait un signe de classe dominante. Ce nâest plus le cas. Ce sont mĂȘme les classes dominantes qui sous-consomment la viande. Le marqueur social est inversĂ©. On mange davantage de viande quand on est dans des classes modestes ou moyennes. Simplement, parce quâon fait du rattrapage. Finalement, cela corrobore le statut luxueux de la viande. Ăa ne le fait pas tomber de son piĂ©destal. Simplement, les ouvriers ont dâabord cherchĂ© Ă gagner leur bifteck, puis Ă le dĂ©fendre. Aujourdâhui, heureusement, ils ont leur bifteck, et jâespĂšre que ça va durer. Vous avez Ă©galement Ă©crit, contrairement Ă ce quâon dit depuis toujours Dis moi ce que tu manges, je ne te dirai pas qui tu es ». Câest par rapport Ă la question religieuse. Mon mari ayant tenu une boucherie halal, pendant longtemps, je peux tĂ©moigner que le fait de manger halal - donc des animaux tuĂ©s selon le rite sacrificiel musulman, puisquâon sacrifie encore en France pour les Musulmans et les Juifs - ne veut pas forcĂ©ment dire quâon est musulman. Et ne pas manger halal ne veut pas forcĂ©ment dire quâon ne lâest pas non plus. Donc, attention aux raccourcis rapides. Parfois, on mange halal simplement parce que le boucher est dans le quartier et quâil nâest pas cher. Et tous les musulmans ne sâastreignent plus Ă manger halal, voire dans certains cas consomment tranquillement du porc sans que le ciel leur soit tombĂ© sur la tĂȘte. Pour terminer, les femmes se seraient longtemps comportĂ©es dâune certaine façon vis-Ă -vis de la viande et les hommes, dâune autre. Ils sembleraient quâaujourdâhui ils se rejoignent en une sorte de troisiĂšme sexe... En effet, la littĂ©rature dĂ©crit trĂšs bien quâil y a eu des viandes dâhommes, les rouges, et des viandes de femmes, les blanches. Partant de lâhypothĂšse que les hommes sâadoucissent et que les femmes sâendurcissent un peu, je me suis demandĂ©e si un troisiĂšme sexe » nâest pas en train dâĂ©merger. Il sâagirait de personnes moins sexuellement marquĂ©es par les rĂŽles traditionnels assignĂ©s, et cela pourrait se lire dans leur maniĂšre de consommer la viande. Est-ce que les femmes dans mon style, avec une belle voix de mĂąle, mangent plus de viande rouge ? Est-ce que les hommes doux, non machos mangent plus de viandes blanches ? Eh bien oui. Il existe donc dans notre sociĂ©tĂ© des hommes trĂšs virils qui sont de gros mangeurs de viande rouge, des femmes trĂšs fĂ©minines qui sont de grosses mangeuses de viande blanche et, au milieu, des personnes qui ne sont pas dans des rĂŽles sexuĂ©s aussi marquĂ©s et dont les choix en termes de viande blanche ou rouge sont plus mitigĂ©s. Propos de table Discussion avec les chroniqueurs et les invitĂ©s Bertil Sylvander. Avez-vous notĂ© dans votre enquĂȘte que les consommateurs peuvent prendre en compte des facteurs plus Ă©thiques, plus environnementaux dans leurs choix ? Certains disent-ils, par exemple, manger moins de viande rouge parce que câest mauvais pour lâenvironnement ? GeneviĂšve Cazes-Valette. Je ne me suis pas intĂ©ressĂ©e Ă la question de lâenvironnement dans mon enquĂȘte qui Ă©tait dĂ©jĂ Ă©norme. En revanche, je me suis intĂ©ressĂ©e au rapport Ă lâanimal. Jâai mesurĂ© le degrĂ© de compassion vis-Ă -vis des animaux en gĂ©nĂ©ral et lâacceptation de lâabattage alimentaire, et jâai corrĂ©lĂ© les deux Ă la consommation de viande. Le rĂ©sultat est fabuleusement paradoxal. Les classes sociales modestes sont beaucoup plus sensibles au mal-ĂȘtre animal et les classes dominantes assument totalement la domination de lâhumain sur les espĂšces animales. En revanche, cela ne se concrĂ©tise absolument pas dans la consommation. Câest mĂȘme le contraire les classes modestes consomment plus souvent de la viande et plus tranquillement de la viande, que les classes aisĂ©es. Je pense quâil y a un discours socialement correct qui consiste Ă dire Oh, les pauvres bĂȘtes », mais quand on a le steak dans lâassiette... câest bon. Lucie Gillot. Maryse Carraretto, vous ĂȘtes allĂ©e ces derniĂšres annĂ©es Ă la rencontre de nombreux Ă©leveurs des PyrĂ©nĂ©es catalanes. Comment rĂ©agissez-vous Ă ce que nous venons dâentendre au regard de ces rencontres ? Maryse Carraretto. Les Ă©leveurs que jâai rencontrĂ©s sont trĂšs soucieux de leurs animaux tout au long de lâĂ©levage, de leur naissance jusquâĂ lâabattoir. Jusquâau dernier moment, ils espĂšrent quâils seront abattus dans les meilleures conditions possibles. GeneviĂšve Cazes-Valette. Je peux tĂ©moigner de ce souci quâa eu Ă©galement mon mari. Une vache sympa -il y en a une qui avait Ă©tĂ© baptisĂ©e Fayot, parce quâelle nâarrĂȘtait pas de venir le caresser- peut gagner un an ou deux de vie. Ce nâest pas mal dans une vie de vache. "Viande le nouveau pĂ©chĂ© de chair ?". LâintĂ©grale de "Ăa ne mange pas de pain ! ", juin 2009. >Lire sur le magazine Web de la Mission Agrobiosciences Viande, Yâa bon bactĂ©ries, revue de presse de la Mission Agrobiosciences, 8 novembre 2006 Conserves de viande, contrĂŽles efficaces ?, revue de presse de la Mission Agrobiosciences, janvier 2007 Serons-nous bientĂŽt obligĂ©s de nous priver de viande ?, le billet de la Mission Agrobiosciences, par Jean-Claude Flamant Manger au Moyen-Age Ă tout seigneur, toute humeur. Chronique Sur le Pouce suivie dâun entretien avec GĂ©rard Garrigues, cuisinier, chef du MoaĂŻ. Dans le cadre de "ça ne mange pas de pain !" de dĂ©cembre 2008, "Manger, câest pas sorcier, mais..." IntĂ©grale PDF Quel avenir pour lâomnivore de 2050 ? Serons-nous tous vĂ©gĂ©tariens ?Une interview de lâanthropologue Annie Hubert, rĂ©alisĂ©e lors de "ça ne mange pas de pain !" de dĂ©cembre 2007, Que mangerons-nous en 2050 ? IntĂ©grale PDF. Lâindustrialisation de la production des viandes. Les Actes des deuxiĂšmes Rencontres Agriculture, Alimentation & SociĂ©tĂ© de la SISQA. Un atelier animĂ© par Philippe Baralon. Cabinet Phylum, spĂ©cialisĂ© dans le conseil, la stratĂ©gie et lâorganisation des filiĂšres alimentaires Retrouver aussi toutes nos publications sur le bien-ĂȘtre animal "Ăa ne mange pas de pain !" anciennement le Plateau du JâGo est une Ă©mission mensuelle organisĂ©e par la Mission Agrobiosciences pour rĂ©-Ă©clairer les nouveaux enjeux Alimentation-SociĂ©tĂ©. EnregistrĂ©e dans le studio de Radio Mon PaĂŻs elle est diffusĂ©e sur ses ondes les 3Ăšme mardi 17h30-18h30 et mercredi 13h-14h de chaque mois. LâĂ©mission peut aussi ĂȘtre Ă©coutĂ©e par podcast Ă ces mĂȘmes dates et heures. Pour En savoir plus.... A lâissue de chaque Ă©mission, le magazine Web de la Mission Agrobiosciences Ă©dite lâIntĂ©grale, une publication dâune dizaine de pages, tĂ©lĂ©chargeable gratuitement. Retrouvez Toutes les IntĂ©grales de "Ăa ne mange pas de pain !" mais aussi toutes les chroniques et tables Ă toutes les Publications Alimentation et SociĂ©tĂ© Des confĂ©rences-dĂ©bats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problĂ©matiques sociĂ©tales liĂ©es au devenir de lâalimentation. EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences. AccĂ©der Ă toutes les publications lâAlimentation en question dans "Ăa ne mange pas de pain !" anciennement "Le Plateau du JâGo". Les actes de lâĂ©mission de la Mission Agrobiosciences sur lâactualitĂ© de Alimentation-SociĂ©tĂ© diffusĂ©e sur Radio Mon PaĂŻs les 3Ăšme mardi 17h30-18h30 et mercredi 13h-14h de chaque mois. Revues de presse et des livres, interviews et tables rondes avec des Ă©conomistes, des agronomes, des toxicologues, des historiens... mais aussi des producteurs et des cuisiniers. EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences AccĂ©der Ă toutes les publications Agriculture et SociĂ©tĂ© Des confĂ©rences-dĂ©bats, tables rondes, points de vue et analyses afin de mieux cerner les problĂ©matiques sociĂ©tales liĂ©es au devenir de lâagriculture. EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences. AccĂ©der Ă tous les Entretiens et Publications "OGM et ProgrĂšs en DĂ©bat" Des points de vue transdisciplinaires... pour contribuer au dĂ©bat dĂ©mocratique. EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences. AccĂ©der Ă toutes les publications Sur le bien-ĂȘtre animal et les relations entre lâhomme et lâanimal Pour mieux comprendre le sens du terme bien-ĂȘtre animal et dĂ©crypter les nouveaux enjeux des relations entre lâhomme et lâanimal. Avec les points de vue de Robert Dantzer, Jocelyne Porcher, François Lachapelle... EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences AccĂ©der Ă toutes les Publications "Sciences-SociĂ©tĂ©-DĂ©cision Publique"de la Conversation de Midi-PyrĂ©nĂ©es. Une expĂ©rience pilote dâĂ©changes transdisciplinaires pour Ă©clairer et mieux raisonner, par lâĂ©change, les situations de blocages Science et SociĂ©tĂ© » et contribuer Ă lâĂ©clairage de la dĂ©cision publique. EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences. AccĂ©der Ă toutes les Publications Science et LycĂ©ens. Les cahiers de lâUniversitĂ© des LycĂ©ens, moment de rencontres entre des chercheurs de haut niveau, des lycĂ©ens et leurs enseignants. Des publications pĂ©dagogiques, agrĂ©mentĂ©es dâimages et de rĂ©fĂ©rences pour aller plus loin, qui retracent la confĂ©rence du chercheur et les questions des lycĂ©ens. EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences AccĂ©der Ă toutes les Publications Lâagriculture et les bioĂ©nergies. Depuis 2005, nos articles, synthĂšses de dĂ©bats, revues de presse, sĂ©lections dâouvrages et de dossiers concernant les biocarburants, les agromatĂ©riaux, la chimie verte ou encore lâĂ©puisement des ressources fossiles... EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences AccĂ©der Ă toutes publications Histoires de... »- Histoire de plantes gui, luzerne, betterave.., de races animales, de produits foie gras, gariguette... pour dĂ©couvrir leur origine humaine et technique et donc mieux saisir ces objets. EditĂ©es par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences. AccĂ©der Ă toutes les publications. Sur lâeau et ses enjeux. De la simple goutte perlant au robinet aux projets de grands barrages, dâirrigations en terres sĂšches... les turbulences scientifiques, techniques, mĂ©diatiques et politiques du prĂ©cieux liquide. EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences. AccĂ©der Ă toutes les publications Produits de terroir, appellations dâorigine et indications gĂ©ographiques. Pour tout savoir de lâavenir de ces produits, saisir les enjeux et les marges de manoeuvre possibles dans le cadre de la globalisation des marchĂ©s et des nĂ©gociations au plan international. Mais aussi des repĂšres sur les diffĂ©rents labels et appellations existants. EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences. AccĂ©der aux Carnets de Voyages de Jean-Claude Flamant. De Budapest Ă Alger, en passant par la Turquie ou Saratov en Russie, le regard singulier dâun chercheur buissonnier en quĂȘte de sens. EditĂ©s par le Magazine Web de la Mission Agrobiosciences ACCEDER A LA TOTALITE DE LA REVUE DE PRESSE DE LA MISSION AGROBIOSCIENCES