Citationssimilaires : L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une
Fragments348 et 416. Lâhomme nâest quâun roseau, le plus faible de la nature ; mais câest un roseau pensant. Il ne faut pas que lâunivers entier sâarme pour lâĂ©craser : une vapeur, une goutte dâeau, suffit pour le tuer. Mais, quand
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pdW6D. La grandeur de lâhomme est grande en ce quâil se connaĂźt misĂ©rable. Un arbre ne se connaĂźt pas misĂ©rable. Câest donc ĂȘtre misĂ©rable que de se connaĂźtre misĂ©rable ; mais câest ĂȘtre grand que de connaĂźtre quâon est misĂ©rable. Lâhomme nâest quâun roseau, le plus faible de la nature ; mais câest un roseau pensant. Il ne faut pas que lâunivers entier sâarme pour lâĂ©craser une vapeur, une goutte dâeau, suffit pour le tuer. Mais, quand lâunivers lâĂ©craserait, lâhomme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisquâil sait quâil meurt, et lâavantage que lâunivers a sur lui, lâunivers nâen sait rien. Toute notre dignitĂ© consiste donc en la pensĂ©e. Câest de lĂ quâil faut nous relever et non de lâespace et de la durĂ©e, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc Ă bien penser voilĂ le principe de la morale. Roseau pensant. â Ce nâest point de lâespace que je dois chercher ma dignitĂ©, mais câest du rĂšglement de ma pensĂ©e. Je nâaurai pas davantage en possĂ©dant des terres par lâespace, lâunivers me comprend et mâengloutit comme un point ; par la pensĂ©e, je le comprends.
Dans le Discours de la mĂ©thode IV partie, Descartes commence par faire la distinction entre le domaine des mĆurs et celui de la vĂ©ritĂ© en constatant que chacun possĂšde une mĂ©thode propre. En effet, dâune part, pour les mĆurs, il sâagit de suivre des opinions quâon sait ĂȘtre fort incertaines comme si elles Ă©taient indubitables. Lâincertitude de futur contingence et des actions dâautrui rendent toute dĂ©libĂ©ration et dĂ©cision incertaines. On ne peut donc que se baser sur du probable. Lâurgence de lâaction me pousse Ă trancher Cf. libre-arbitre TroisiĂšme mĂ©ditation et donc Ă faire comme si lâincertain Ă©tait certain. Dâautre part, pour rechercher la vĂ©ritĂ©, je dois me dĂ©faire de toute opinion qui comporte le moindre doute afin de mâassurer que jâai bien Ă faire Ă une vĂ©ritĂ© absolument certaine, indubitable. Ainsi, Descartes dĂ©cide de passer au crible au tamis tout ce quâil sait afin de savoir sâil resterait quelque chose de parfaitement certain la pĂ©pite dâor. Trois domaines dâapplication seront vĂ©rifiĂ©s 1- les sens je constate que mes sens parfois me trompent, je suis victime dâillusions sensorielles ex bĂąton rompu dans lâeau; La Terre tourne et nous ne le sentons pas = je les rejette. 2-les raisonnements mĂȘme en mathĂ©matiques qui pourtant est la science exacte par excellence je constate que des erreurs de calcul sont possibles = je les rejette 3-toutes pensĂ©es je constate que tout ce que je pense actuellement pourrait trĂšs bien me venir dans mes songes lien avec Inception = je les rejette. On peut dĂšs lors constater que le doute utilisĂ© ici est exagĂ©rĂ©, hyperbolique puisquâil suffit quâil y ait le moindre doute mĂȘme infime pour que tout soit rejetĂ©; mĂȘme les mathĂ©matiques qui sont pourtant le paradigme de la certitude. Peut-on dire pour autant que Descartes est un sceptique ? Non pas. Le texte nous fournit dĂ©jĂ une rĂ©ponse puisquâĂ la fin il sâoppose Ă eux. De plus, Descartes Ă©tait un grand physicien et mathĂ©maticien; rejeter les sens et les raisonnements rendrait impossibles tous ses travaux. Le doute est donc temporaire le temps de la mĂ©ditation, lâexpĂ©rience de pensĂ©e et par consĂ©quent mĂ©thodique. Au terme de cette expĂ©rience, que reste-t-il ? Y a-t-il quelque chose qui rĂ©siste Ă ce doute radical Ă la racine ? Câest Ă ce moment quâapparaĂźt le fameux cogito cartĂ©sien cogito en latin je pense=> et oui ! cogiter ça vient de lĂ !; cartĂ©sien = adjectif de Descartes => qui a donnĂ© ĂȘtre cartĂ©sien, logique, rigoureux. On dit cogito car il existe une formulation latine du je pense donc je suis » qui se trouve dans les MĂ©ditations mĂ©taphysiques cogito ergo sum dans lesquelles il fait intervenir un malin gĂ©nie pour supposer quâil est dupĂ© et donc que toute connaissance est incertaine. Cf. rĂ©viser en vidĂ©o Je pense donc je suis » serait donc la pĂ©pite dâor que Descartes cherchait. Mais pourquoi est-ce donc indubitable ? Commençons par le je pense » Pendant que je pense que tout est faux, incertain, il faut bien que moi qui le pensai fusse quelque chose. laissons pour le moment de cĂŽtĂ© ce quelque chose ». Quand je pense, je ne peux pas penser que je ne pense pas. Si je doute que je doute, je doute encore = le doute ne peut porter sur lui-mĂȘme. Ainsi, la conscience mĂȘme si lâusage de ce mot est anachronique ici car il nâapparaitra en français quâen âŠâŠ. est la premiĂšre vĂ©ritĂ© indubitable. Cette vĂ©ritĂ© ne porte pas sur le monde extĂ©rieur ni sur mĂȘme sur mon propre corps car jâai doutĂ© de cela juste avant. Câest une vĂ©ritĂ© logique, Ă©vidente, intuitive et absolue. Logique car ma raison seule suffit pour lâapprĂ©hender; Intuitive et Ă©vidente car non dĂ©monstrative car une dĂ©monstration se fonde toujours sur des vĂ©ritĂ©s antĂ©rieures elles-mĂȘmes Ă dĂ©montrer; Absolue car elle ne dĂ©pend que dâelle-mĂȘme, nâest pas relative Ă autre chose. je suis » Je suis quoi ? Qui ? Je suis Descartes; Je suis un homme; Je suis vivant; Je suis Mme Renard; Je suis Arnold Schwarzenegger⊠Je suis juste un ĂȘtre pensant, Descartes dira une chose pensante ». Ainsi ce je » est impersonnel, anonyme. donc » Ce donc nâest pas dĂ©ductif mais simultanĂ©. En mĂȘme temps que je pense, jâexiste. Ma pensĂ©e rĂ©vĂšle mon existence en tant quâĂȘtre pensant, conscient. Ainsi mĂȘme si tout autour de moi est illusoire, je ne peux douter du fait que je pense. Je sais que je suis mais pas encore qui je suis. Maigre consolation me direz-vous ? Descartes affirme ici la condition de toute connaissance, le pivot, le principe origine et fondement de la philosophie au sens large connaissance quâil cherchait ». Pourquoi Descartes ressent-il le besoin de trouver cette vĂ©ritĂ© indubitable ? Bien plus quâune lubie de philosophe dans son bureau, cette dĂ©marche sâinscrit dans un contexte scientifique en crise. En effet, Descartes a diffĂ©rĂ© la publication de son Discours de la mĂ©thode qui est une prĂ©face Ă un traitĂ© scientifique en apprenant les dĂ©boires de GalilĂ©e avec lâInquisition. La science de lâĂ©poque subit une vĂ©ritable rĂ©volution et notamment dans ses mĂ©thodes. En effet, dans de nombreux domaines, on constate une remise cause de tout ce qui Ă©tait enseignĂ© et Ă©tudiĂ© depuis des siĂšcles. Descartes a suivi les enseignements de la philosophie de lâEcole ou Scolastique inspirĂ©e des thĂ©ories aristotĂ©liciennes Aristote. Il constate alors que la science de lâĂ©poque est comparable Ă une maison sur pilotis sur terrain meuble, câest-Ă -dire, quâelle sâeffondre nâĂ©tant pas construite sur des fondations, des bases solides. Texte de Pascal PensĂ©es Pascal met en Ă©vidence la double nature paradoxale de lâhomme grand et misĂ©rable misĂ©rable pas au sens social = malheureux, mortel finitude grand on sait quâon va mourir conscience de notre finitude. Cette grandeur est une diffĂ©rence de nature et non de degrĂ© car lâarbre ne se connait pas misĂ©rable » et lâunivers nâen sait rien ». La pensĂ©e ou conscience ici est une qualitĂ© essentielle Ă lâhomme et non accidentelle car on ne peut concevoir un homme sans pensĂ©e », elle le dĂ©finit en propre. Lâhomme est alors comparĂ© Ă un roseau mĂ©taphore filĂ©e de la vĂ©gĂ©tation ce qui met en Ă©vidence sa vulnĂ©rabilitĂ©. Une seule goutte suffirait Ă le dĂ©truire. Ici Pascal utilise lâhyperbole pour accentuer le paradoxe. Ce roseau est qualifiĂ© de faible misĂ©rable et pensant grandeur. Faible vient Ă©tymologiquement de digne dâĂȘtre pleurĂ© ». MalgrĂ© sa faiblesse, lâhomme est grand, noble et digne. Ces trois termes ne dĂ©signent pas ici le domaine social mais bien moral. Pascal utilise sciemment ces termes afin de critiquer ceux qui cherchent Ă exister par lâespace et le temps » autrement dit en possĂ©dant des terres » et en laissant leur trace dans lâhistoire. Pascal dĂ©nonce ici la vanitĂ© de ceux qui cherchent Ă relever de lâespace et de la durĂ©e ». En plus dâĂȘtre vain, puisque nous ne sommes quâun point » dans lâunivers infini passage du monde clos Ă lâunivers infini rĂ©vĂ©lĂ© par la science de lâĂ©poque, câest prĂ©somptueux. Pascal nous invite donc Ă faire voeu dâhumilitĂ© et Ă se considĂ©rer comme Un nĂ©ant Ă lâĂ©gard de lâinfini, un tout Ă lâĂ©gard du nĂ©ant, un milieu entre rien et tout. » notez le jeu de mot avec comprend ». De plus, cette prise de conscience de notre finitude est le principe origine et fondement de la morale. Pourquoi ? Parce que savoir que le temps est comptĂ© nous pousse Ă sâoccuper de lâessentiel, du vrai, du bon et non du superflu. Vivre comme si chaque jour Ă©tait le dernier nous fait agir diffĂ©remment. il suffit de voir lâimmoralitĂ© des divinitĂ©s mythologiques, seul moyen dâoccuper cette interminable Ă©ternitĂ©. Mais nâaurions-nous pas plutĂŽt envie de profiter de la vie, de jouir des plaisirs si on peut mourrir demain ? Aurions-nous rĂ©ellement envie dâĂȘtre bons, moraux ? et non, tels des hĂ©donistes, nous divertir ? Câest justement ce dont Pascal nous met en garde. Lâhomme a tendance Ă se duper lui-mĂȘme, Ă se mentir Ă lui-mĂȘme pour fuir sa condition sa finitude. PlutĂŽt que de penser Ă cela, il sâoccupe lâesprit Ă dâautres activitĂ©s travail, guerre, jeuxâŠ. Il se divertit et non se convertit, se dĂ©tourne de son essence, de ce pour quoi il est fait. Texte de Locke Dans cet extrait de lâEssai sur lâentendement humain, Locke soutient que le mĂȘme homme peut constituer plusieurs personnes. ThĂšse paradoxale, car dâordinaire on serait plutĂŽt portĂ© Ă croire que lâhomme, Ă savoir lâindividu membre de lâespĂšce humaine, et la personne, le sujet qui pense et qui dit je », sont indissociables. Locke, Mais sâil est possible Ă un mĂȘme homme dâavoir en diffĂ©rents temps une conscience distincte et incommunicable, il est hors de doute que le mĂȘme homme doit constituer diffĂ©rentes personnes en diffĂ©rents temps⊠» Comment comprendre cette affirmation ? Locke commence par une hypothĂšse imaginons un amnĂ©sique, incapable de souvenir et ne sachant pas quâil a oubliĂ©. Pourrait-on dire quâil sâagit du mĂȘme homme ? Le problĂšme ainsi posĂ© est celui de lâidentitĂ© personnelle. Qui sommes-nous ? La tendance habituelle est dâidentifier le sujet et lâindividu physique, lâhomme. Cet homme vit des expĂ©riences diverses dont il se souvient, du moins est-ce le cas la plupart du temps. Mais sâil ne sâen souvient plus ? Que nous nous en souvenions ou pas, ces expĂ©riences ont eu lieu, elles font partie de notre identitĂ©, dira-t-on. Mais est-ce vraiment le cas ? Lâindividu, autrui, la sociĂ©tĂ©, le considĂšrent-ils comme la mĂȘme personne ? Car comment pourrais-je ĂȘtre la mĂȘme personne » si je nâai plus la possibilitĂ© dâunifier les diffĂ©rentes expĂ©riences que jâai vĂ©cues ? Ce qui fait lâunitĂ© de la personne, nâest-ce pas justement cette facultĂ© de se rapporter Ă soi, Ă ce que lâon a vĂ©cu ? Locke souligne lâambiguitĂ© dans lâusage du mot Je » Distinguons mieux les deux sens quand nous disons Je », nous pensons soit Ă notre existence en tant quâindividu membre de lâespĂšce humaine, câest-Ă -dire Ă notre constitution physique, soit nous pensons Ă notre existence en tant que personne psychologique, câest-Ă -dire Ă lâensemble de nos Ă©tats intĂ©rieurs, pensĂ©es, sensations, Ă©motions, sentiments, souvenirs. Si nous croyons que câest la mĂȘme personne, alors quâil y a eu une rupture dans le cours de la vie consciente, câest que nous nous rĂ©fĂ©rons Ă la permanence de lâindividu. Certes celui-ci change, il grandit, il vieillit, il se modifie, mais il reste le mĂȘme. Il y a une stabilitĂ© globale de lâindividualitĂ© physique. Mais si on prend la notion de personne, on voit bien que son unitĂ© dĂ©pend de la continuitĂ© entre les diffĂ©rentes expĂ©riences vĂ©cues. Je me souviens de ce que jâai vĂ©cu, et câest ainsi, et seulement ainsi, que je peux lĂ©gitimement dire et croire que je suis le mĂȘme ». Sâil y a rupture dans la continuitĂ© de la vie consciente, si le mĂȘme homme, lâindividu physique tel quâon le connaĂźt et lâobserve, ne se souvient plus de ce quâil a Ă©tĂ© , de ce quâil a pensĂ©, voulu, et fait, alors il faut conclure que cet homme nâest pas la mĂȘme personne. LâamnĂ©sie montre quâil est possible dâavoir en mĂȘme temps une continuitĂ© physique et une discontinuitĂ© psychologique. Le mĂȘme individu peut avoir des consciences incommunicables » il a Ă©tĂ© conscient de certaines choses mais il ne lâest plus. Sa personne est faite de lâensemble des souvenirs quâil a vĂ©cus. Or il peut arriver, câest possible, quâil ne se souvienne pas de ce quâil a vĂ©cu. Ce qui prouve bien que tout en Ă©tant le mĂȘme homme », cââest-Ă -dire le mĂȘme individu, il nâest pas la mĂȘme personne. Câest donc Ă tort que lâon disait que câĂ©tait le mĂȘme ». Car il nây a pas de continuitĂ©, il nây a pas dâidentitĂ©. Je ne sais plus ce que jâai fait, voulu, pensĂ©, donc celui qui a fait cela, qui a voulu cela, qui a pensĂ© cela, ce nâest pas moi. Et Locke va suggĂ©rer que ce nâest pas lĂ seulement une consĂ©quence logique mais câest aussi un sentiment du genre humain ». Que veut-il dire par lĂ ? Y aurait-il consensus Ă propos de cette distinction Ă©trange ? Locke propose deux arguments pour justifier ce consensus ? Le premier argument fait appel aux lois humaines. On ne punit pas le fou pour les actes quâaurait commis lâhomme de bon sens, ni lâhomme de bon sens pour les actes quâaurait commis le fou. Câest le mĂȘme homme, au sens physique, et pourtant on fait une distinction. Car la loi sâapplique Ă des personnes. Or, puisquâelle sâapplique diffĂ©remment selon lâĂ©tat psychologique de lâindividu, câest que lâon prĂ©suppose quâil sâagit de personnes diffĂ©rentes. Notons au passage que la premiĂšre Ă©ventualitĂ© est plus rare lâhomme fou nâest pas puni pour les actes de lâhomme sain dâesprit. En gĂ©nĂ©ral, câest plutĂŽt la seconde situation qui se prĂ©sente on ne punit pas lâhomme sain dâesprit pour ce quâil a fait sous lâemprise de la folie. Notons aussi au passage que la condition qui Ă©tait dâabord supposĂ©e nâest plus ici aussi Ă©vidente car lâhomme qui a recouvrĂ© la santĂ© mentale, ou du moins qui a suffisamment de santĂ© mentale pour ĂȘtre accessible Ă un jugement, se souvient parfois de ce quâil a fait quand il Ă©tait sous lâemprise de la folie. Mais comme on juge quâil nâĂ©tait pas alors maĂźtre de lui-mĂȘme, on estime quâon ne doit pas le punir. La punition nâa en effet de sens que si elle sâadresse Ă la mĂȘme personne. Or cette condition a ici disparu. Ce nâest plus la mĂȘme personne alors que câest le mĂȘme homme. Locke sâen tient lĂ il y voit la confirmation, par lâaccord des consciences sur un plan juridique, de la thĂšse quâil soutient la personne suppose une continuitĂ© psychologique, alors que la notion dâindividu ne sâarrĂȘte quâĂ lâunitĂ© physique. Il peut donc y avoir, et le droit le reconnaĂźt, plusieurs personnes pour un mĂȘme individu. Le second argument est dâordre linguistique. Comment parle-t-on communĂ©ment ? Ne dit-on pas parfois du mĂȘme individu quâil nâest plus lui-mĂȘme ? Quâil peut ĂȘtre hors de lui » ? Ces façons de parler sont des façons de penser qui rejoignent la thĂšse de lâauteur. Car si un mĂȘme je » peut ĂȘtre hors de lui », câest quâil nâest pas la mĂȘme personne. Il est hors » de sa personne habituelle, puisquâil est toujours dans » le mĂȘme corps. Le soi », quâil faut comprendre ici comme le je » lâacte de se rapporter Ă soi a changĂ© alors que lâindividu physique sâest maintenu. Certes ceux qui se servent prĂ©sentement de ces expressions ne pensent pas forcĂ©ment jusquâau bout ce que ces expressions signifient. Mais lorsque ces expressions ont Ă©tĂ© instituĂ©es, câest bien ce quâelles signifiaient. Et elles signifient bien que le mĂȘme homme peut ĂȘtre habitĂ© par des personnes diffĂ©rentes. Ce qui rĂ©sume la thĂšse de Locke. Pour plus dâinformations voir cet article
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